Filière Cervidé

9 000

cerfs d’élevage

18

éleveurs

180

tonnes commercialisées par an

Le cerf rusa ou cerf de Java a été introduit en Nouvelle-Calédonie en 1870 : le gouverneur de Java a offert 12 individus à l’épouse du gouverneur Guillain. Dans un premier temps, les animaux étaient à la ferme école de Yahoué, avant d’être libérés et d’envahir l’ensemble de la Grande Terre. Les premiers dégâts dans les cultures ont été rapportés en 1882.

Présent uniquement sur la Grande Terre, il est qualifié d’espèce envahissante en raison de sa prolifération. Dévorant les feuilles, les jeunes pousses et les écorces, il menace les équilibres naturels et notamment les espèces endémiques. Largement chassé par les Calédoniens, sa viande fait partie intégrante de la cuisine calédonienne.

Les premiers élevages sont apparus en 1985. La création de cette filière visait à diversifier les élevages calédoniens, à maîtriser la population de cerfs sauvages par la capture pour la mise en captivité et à valoriser à l’exportation cette viande rouge de bonne qualité et moins grasse que le bœuf. L’élevage de cervidés repose principalement sur la capture d’animaux sauvages qui sont ensuite embouchés au minimum trois mois sur les exploitations. Ce système participe activement à la régulation de la faune sauvage qui impacte fortement l’environnement. On recense moins de vingt élevages sur la Grande Terre.

Depuis 2003, la production est en baisse. Aujourd’hui, alors que la consommation de viande de cerf par les Calédoniens proviendrait à 90 % de l’autoconsommation, de dons et d’échange, le marché local est le premier débouché pour la viande de cerf d’élevage. En 2017, la filière continue de régresser pour atteindre son plus bas niveau depuis 20 ans.

Chiffres clés de la filière 2017

  • Volumes abattu en 2017 : 94 tonnes
  • 3 700 animaux abattus, 70% provenant de la province sud
  • Pas d’export en 2017 contre 30,6 tonnes exportées en 2016

Source : OCEF

Bouton retour en haut de la page
Fermer